• Paula Guinazu

    Il y a quelques mois, je  tombais – via fb-  sur un magnifique dessin de  Paula Guinazu…   En quelques clics,  je découvrais une artiste pleine de talent, qui  croque à merveille  les chevaux,  les joueurs de polo, de horse ball / pato  en Argentin , mais aussi la nature, la danse...

    La fédération internationale vient de la convier aux prochains Championnat du Monde de Horse ball.…. Paula viendra d’Argentine exposer ses œuvres  à Ponte de Lima….  Une belle aventure, non ?

     

    Je vous propose de faire plus ample connaissance avec  elle.

    #horse ball,

     


    1. Bonjour Paula. Qui es tu ?
    Bonjour… Hola..  je m’appelle Paula Guiñazú

    2. D’où viens tu ? 
    Je suis né et  je vis  à Buenos Aires - Argentine

    3. Est-ce que tu peins depuis longtemps ?
    J’ai commencé à dessiner vers 9 ans et je peins depuis  mes  15 ans !

    4.  As-tu fait de ta passion un métier ?
     Oui. Je fais des travaux artistiques par commande, comme des  portraits, des dessins  pour  des vêtements, des étiquettes pour des vins, des couvertures de livres, etc... J’ai aussi une affaire  liée  à l’encadrement des  oeuvres d'art.

    5. Comment as-tu appris à dessiner ?
    J'ai commencé par dessiner seule. Je copiais ce qui me plaisait  puis ce qu’on me demandait de faire. J’ai beaucoup pratiqué. Ensuite,  j'ai  suivi  les cours  des  Beaux Arts où j'ai beaucoup appris.

    6. Comment  en es- tu  venue  à dessiner des tableaux de horse ball ?  Ce sport est- il très connu en Argentine ?
    Je connais le horseball depuis toujours, puisque c'est notre sport national.  C’est une des raisons pour laquelle  je m’y intéresse. Mais  je veux  aussi aider à sa diffusion, à mieux le faire connaitre. Je voudrais qu’un plus grand nombre de personnes s’intéressent à lui, parce que c’est vraiment un très beau sport.

    Il est connu ici, mais j’aimerais qu’un jour il soit aussi répandu que le football.

    7 : Paula, quel ton joueur est-il favori ? Quelle est ton équipe (équipement) favorite ?
    Mes joueurs favoris sont Ariel Tapia (qui va être présent à la Coupe du Monde ) et Elías Betanzo.

    8. Qu'aimes tu dessiner  ?
    Principalement, j’aime peindre  les chevaux et leur  relation à l'homme et son environnement.  J’aime  dessiner la beauté et l’intelligence du cheval.

    9. Est-ce difficile de peindre un tableau  avec un joueur d'horse ball ?
     Oui, c'est difficile. Le cheval est très complexe et le visage humain tout autant.  

    Ensemble,  ils forment une combinaison magnifique et un vrai défi que je relève avec plaisir.

     

    10. qu’as-tu ressenti en recevant l’invitation du FIHB en tant que VIP ?

    Ce fut une merveilleuse surprise d’apprendre que mon travail ait voyagé si loin et qu’en plus il soit apprécié.

     

    11. Comment as-tu organisé ton voyage ?

    Depuis ce jour,  je travaille pour pouvoir emmener mes plus belles œuvres  et je réfléchis à la manière de les présenter au mieux.

     

    12. Comment imagines-tu l’exposition ?

    Je profite beaucoup des expositions en recevant le feed back des gens. J’aime discuter avec eux et voir à travers leurs yeux. Chacun a son propre regard, une interprétation différente et c’est merveilleux. Cela m’ouvre l’esprit.

     

     

    13. Exposes –tu souvent tes tableaux ?  
    Oui. Ici,  en Argentine  je présente mes œuvres  dans différents shows équestres. Comme dernièrement  les  finales  de pato  ou de polo à Palerme.

     

    Il y a deux semaines, j’ai  participé   à une exposition  dans les tournois de polo de Colonel Suarez et dans une démonstration dans la Borne (Pilier). Mais aujourd’hui, je les ai retirés  car je me prépare  à l’exposition de Ponte de Lima  où se déroulera la Coupe du Monde.

    15. Aimerais – tu ajouter quelque chose, Paula ?
    Je veux remercier les Ecuries du Pato et tous ceux  qui me  donnent un espace et un appui  pour mon oeuvre. Et  puis, j’aimerais que  les efforts de tous  aident  à répandre ce beau sport, qu’il soit apprécié même dans le dernier coin de la planète.

     

    Merci Paula.

     

    Hace algunos meces, me encontré un maravilloso dibujo de Paula Guinazu en Facebook. Descubri un artista con mucho talento, que pinta muy bien los caballos, los jugadores de Polo, de Horse Ball (Pato en Argentina) pero tambien la naturaleza, la danza…

    La federacion internacional ha invitado a ella al proximo Mundial de Horse Ball.

    Paula llegara de Argentina para exponer su obra a Ponte de Lima.

    Una aventura, verdad ?

     

    Le sugiero que la conoces mas.

     

    -Buenos días Paula. 

    -Hola!

     

    ¿ Como te llamas ? 

    Mi nombre es Paula Guiñazú

     

    ¿ Donde vives ?

    He nacido y vivo en Buenos Aires Argentina

     

    ¿ Pintas desde mucho tiempo ?

    Dibujo desde los 9 años y pinto desde los 15

     

    ¿ Es tu oficio?

    Hago trabajos artísticos por encargo, como retratos, diseños para indumentaria, etiquetas para vinos, tapas de libros, etc. Pero además tengo un negocio en el que enmarco obras de arte

     

    ¿ Como aprendes a dibujar ? 

    Comencé dibujando sola, copiando lo que me gustaba y lo que me pedían, practicando mucho. Luego, comencé la carrera de Bellas Artes donde aprendí mucho

     

    ¿ Cómo conoces el horse ball ?  ¿ Es un deporte muy conocido en Argentina ?

    Conozco el horseball desde siempre, ya que es nuestro deporte nacional. Y parte de la razón por la que lo elijo, además de lo bello que es, es para ayudar a su difusión y a que mayor número de personas entren en contacto y se interesen en él

    Es conocido aquí, pero ojalá algún día esté tan difundido como el fútbol

     

    ¿ Cuál es tu jugador favorito? ¿ Cuál es tu equipo favorito?  

    Mis jugadores favoritos sin Ariel Tapia (quien va a estar presente en el mundial) y Elías Betanzo

     

     ¿ Qué te gusta dibujar ?

    Principalmente me gusta pintar caballos y su relación con el hombre y su entorno. Su belleza, e inteligencia

     

     ¿ Es difícil pintar un cuadro con un jugador de horse ball?

    Es difícil, aún teniendo práctica. El caballo es muy complejo y la figura humana aún más. Juntos hacen una combinación magnífica, pero todo un reto. El cual tomo con gusto como un desafío.

     

     ¿ Cómo te sintió recibiendo  la invitación del FIHB ?

    El año pasado, el presidente de la Federación Internacional se contactó conmigo y me hizo la propuesta. Fue una sorpresa maravillosa saber que mi trabajo ha llegado tan lejos y que además es apreciado. 

     

     ¿Cómo se organiza tu viaje ?

    Desde entonces estoy trabajando para poder llevar la mejor calidad de obra y pensando la manera de presentarla como corresponde

     

     ¿Cómo imaginas la exposición a Personaje importante(Puesta,Punto) de Lima?

     Disfruto mucho en las exposiciones, ya que tengo el feed back de la gente. Me gusta conversar con ellos y ver a través de sus ojos. Es maravillosa la mirada, la interpretación diferente que tienen, eso abre mi mente también.

     

    ¿Haces muchas exposiciones ? dondé se pueden ver tus pinturas ?

    Si, en Argentina hay obra mía en forma casi permanente en diferentes shows ecuestres o relacionados a ellos. Como la final del abierto de Pato o de polo en Palermo

     

     ¿ Si sí, dónde ya expusiste tus cuadros(tableros)?

    Hasta hace dos semanas tuve obra expuesta en los torneos de polo de Coronel Suarez y en una muestra en Pilar, pero ahora los retiré preparándome para llevarlos a Ponte de Lima

     

     ¿Quieres anadir algo ? 

    Quiero agradecer a Ecuries du Pato y a todos quienes dan espacio y apoyo a mi obra. Y deseo que todo el esfuerzo en conjunto ayude a difundir este bello deporte para que sea apreciado hasta en el último rincón del planeta

     

    Muchas gracias, Paula….

    www.ecuriesdupato.com

     

    Paula Guinazu, artiste peintre


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  •           Les écuries du pato…

     

    Chapitre 4  -  Premier entrainement

     

     

              Pour commencer, dit Diego  qui se veut pédagogue, le horse-ball  est  une discipline  équestre qui se développe de plus en plus.

    —Je sais, je sais s’écrie Rémy.  J’ai surfé ce matin sur ma tablette. Tout est marqué dans Wikipédia.  Les joueurs ont même un  site sur lequel  on retrouve leurs championnats et tout le matériel nécessaire…. Et puis, on est Champions du Monde… whaouuuuu

    —Tout doux, tout doux reprend Diego,  tu dis vrai, mais avant de devenir champions voyons d’abord comment on y joue.

    —Facile ! continue Rémi, en se saisissant  du ballon à 6 anses qu’a ramené le moniteur… On se fait des passes avec le ballon et on va le lancer  dans le panier des adversaires. L’équipe qui a marqué le plus de buts gagne le match. Rémy fait mine de lancer un ballon vers le fond de la carrière, un grand sourire aux lèvres.

    — Mais il est où, ce panier, demande Thildou inquiète ?

    — Regarde au fond du terrain. Ne vois- tu rien de nouveau dit son jumeau ?

         Thildou se tourne :

    —C’est ce cerceau accroché au piquet ? s’étonne t-elle.

    — Exact  dit Diego. J’ai installé une potence et pour le moment nous utiliserons cet anneau de barrique récupéré dans le chai de notre voisin.

    —Plutôt artisanal se moque Rémi. Sur le site d’horse ball ce sont des vrais buts…

    —Mais c’est  trop haut, commente d’une voix plaintive  Thildou. Je ne vais jamais y arriver. Et comment lancer ce drôle de ballon, alors qu’on tient ses rênes ? C’est impossible continue t-elle…

    —Ne t’inquiète pas, réplique  Diego, on n’y est pas encore…. Avez-vous vu  comment  vos poneys  étaient harnachés ?  Regardez les étriers : ils sont reliés par une lanière de cuir. C’est la sangle de ramassage. Elle vous permettra de vous pencher jusqu’au sol sans tomber.

    —On devra aussi raccourcir nos rênes intervient Rémi… Il faut faire un nœud !

    — C’est vrai !  acquiesce son moniteur, mais avant tout,   commencez  par détendre  vos poneys. Plus ils seront échauffés, moins ils se blesseront… Allez, en selle la troupe !

     

              Rémy et ses amis se répartissent dans le manège. Après avoir marché quelques minutes, Alex demande à Kaliche qu’il affectionne tant de partir au trot puis de galoper.

              Au fond de la carrière,  Paola  relâche  progressivement ses rênes. Elle demande  à Loïse d’étendre son encolure. C’est sa première reprise sur le dos de la ponette grise. Toutes deux sont très concentrées. Paco, quant à lui conduit Chef de File tout en douceur.

    —Marche sur des courbes plus serrées ! ordonne  son père qui le suit de ses yeux attentifs.

              Puis, Diego rassemble les cavaliers, noue les rênes de chacun, avant de continuer.

    — Vous allez maintenant  marcher puis trotter sans tenir vos rênes. Le horse ball  est un sport d’équilibre et vous aurez besoin de vos mains pour faire vos passes.  Thildou n’est pas rassurée…

    — Allez ! Lâche  une main, Mathilde, puis l’autre ! Aie confiance en ton poney !

    —Plus haut Paola ! Très bien  Paco …

              Peu à peu, les enfants se libèrent et bientôt trottent sans se raccrocher à leurs précieuses rênes.

    — Rémy, suis le mouvement de ton poney, intervient le moniteur.

    — Alex, détends toi, aligne tes talons avec ton bassin.

    — Paco, prends garde, fixe ton bas de jambes ou…

               Trop tard, le jeune cavalier a perdu l’équilibre.  Thildou éclate de rire suivie des autres adolescents. La benjamine du club apprécie beaucoup le jeune Paco qu’elle considère comme un troisième frère.

    — Pas de bleu ? dit son père en l’aidant à se relever. Tu régaleras des copains d’un gâteau…

    Le visage de Paco s’éclaircit d’un grand sourire tandis qu’Alex lui envoie  un clin d’œil.

    —Ce n’est pas tout, reprend Diego. Il faudrait peut être toucher la balle.  Un drôle de ballon navigue entre ses mains. Il est entouré de  six anses de cuir.   

      Ca a bien changé ! dit Rémy… j’imagine la tête de Thildou si elle devait jouer avec un canard enfermé dans un panier en osier…. C’est ainsi que les Argentins jouaient à l’origine.

    — Tout évolue ! répond Alex moqueur. Mais, ce  n’est pas la peine d’écœurer Thildou !

              La fillette ne peut s’empêcher de grimacer.…

    — Placez -vous les uns à coté des autres,  continue Diego.  D’abord Kaliche, puis Kéloïa, Loïse, Chef de file puis Elégant. A mon signal, vous marcherez au pas et vous vous mettrez debout sur vos étriers et vous passerez le ballon à votre voisin!

              Alex s’empare  aussitôt de la balle, la lance à son frère  qui la transmet à Paola qui la donne à Paco qui la dépose dans les mains de Thildou.

    — Erreur ! Intervient Diego. La balle ne se donne pas, elle se lance ! Recommencez donc, en espaçant vos montures.

              A nouveau la balle circule. Inquiète,  Thildou fixe le panier  fixé au bout du manège.  Ca lui permet de mieux garder l’équilibre.

              Paola, à l’aise, accompagne le lancer avec ses bras. Attentive aux conseils de Diego, elle  semble avoir oublié le départ de sa maman. Fiers de réussir  les cavaliers,  se mettent à trotter en cadence.

    — Rémy, relâche tes genoux, qu’ils agissent comme des ressorts.

    —Alex,  lance ta balle comme si tu jouais au rugby. Oui c’est mieux.

              C’est alors que Paco fait une passe  énergique à Mathilde

    —Mais  tu pourrais faire attention ! s’écrie la fillette effrayée. Tu as failli assommer Elégant !

              Diego  ramasse la balle tombée sur le sol et la lui relance doucement.

    — Essaye toujours de rattraper ta balle des deux mains, Mathilde. Tu verras, c’est plus facile.

    — Oui, mais moi j’ai peur de lâcher mes rênes. Je ne me sens plus en sécurité, je ne peux plus guider mon poney répond la jeune cavalière.

              Diego bienveillant la rassure :

    — Tu te débrouilles très très bien.

    —Quant à toi, mon fils, assure tes passes. La balle doit arriver dans les mains de ton partenaire.

     

              Après quelques tours de manège, les enfants se sentent à l’aise. Les poneys  mis en confiance  trottent.  Les enfants ravis de ce changement d’allure  accélèrent leurs passes.

    — Repassez au pas, puis marchez rênes longues  leur demande  Diego.  Passons maintenant  au ramassage. Vous allez comprendre combien la sangle qui relie vos étriers  est importante.

    — Rémi et kéloïa, approchez-vous ! Nous ferons  l’exercice  à l’arrêt, mais  sachez  que ramasser à l’arrêt est formellement interdit, car vous fatigueriez le dos des poneys.

              Diego place le ballon   près de la ponette et invite Remi à récupérer la balle. Aussitôt, le jeune garçon se penche  et essaye d’attraper le ballon. En vain. 

    — Je n’y arrive pas, dit-il,  mes bras ne sont pas assez longs. Si je me penche davantage, je vais tomber.

    — C’est ici que la sangle de ramassage  prend son utilité, commente  le moniteur…  d’un coté, tu vas descendre le long de l’antérieur, tandis que de l’autre tu vas amener ton genou  sur ta selle.  Ton corps bascule dans le vide avec beaucoup plus d’amplitude mais tu ne peux pas tomber car tes pieds sont reliés.

              Sans attendre,  Rémi  s’exécute. Tête  en  bas, il regarde ses amis, heureux de voir le monde à l’envers.

    — Pas mal  ajoute t- il avant de remonter, en s’aidant de la crinière. 

      A toi  Paola !

              La jeune fille positionne son genou sur la selle et glisse vers la balle avec beaucoup d’aisance.

    — Quelle souplesse  remarque dit Alex.  Tu jouais au horse ball dans ton club ! 

    — Non non ! dit-elle, en  contractant ses abdominaux pour remonter. 

    A  mon tour s’écrie t-il, curieux de réaliser cette cascade.

               Mais son poney est un peu plus grand que les autres. Le sol parait plus loin.  Ayant mal positionné son genou, il se retrouve bloqué.

    — Mes étrivières sont trop courtes dit- il, je n’y arrive pas.  Rapidement, Diego modifie sa position et il peut balayer le sol de ses longs doigts.

              Puis, vient le  tour de Paco  qui l’imite  facilement . Quant à  Mathilde, elle s’agrippe craintivement à Diego qui l’aide à affronter le vide puis à remonter.

    — Ca donne le vertige dit-elle. Je préfère rester sur le dos de mon poney chéri.

    — C’est bien  sourit Diego. Tu t’es comporté comme une cavalière.    Faisons maintenant  refaire quelques ramassages alors que votre poney marche. Pour ce faire, il lance la balle  un peu plus loin. 

    — Tu commences Paola ?

              La jeune cavalière  ajuste ses rênes.   Arrivée  à hauteur de la balle, elle se laisse glisser délicatement vers le sol, touche la balle  puis remonte en selle  avec une facilité déconcertante.  Alex sous la selle de Kaliche  la suit. Concentré, il se déhanche  et ramasse la balle plus aisément que la première fois.

    —Toi, c’est facile ! marmonne  Thildou plaintive. Tu as des grands bras. Il suffit que tu te penches un peu pour attraper le ballon.

    —Mathilde,  l’interrompt  son ainé en souriant, toi aussi tu vas y arriver.  Diego va t’apprendre.

    — Oui, mais moi je suis petite et je ne veux pas que mon poney avance quand j’aurai la tête en bas.  Ca me donne  mal à la tête. 

    — Ne t’inquiète pas, intervient  le moniteur. Tu  ré-essayeras demain. Regarde  comme Rémi s’applique.

              En effet,  son frère  s’est avancé vers la balle.  Très proche de sa jumelle, il ressent son trac. C’est pour elle qu’il  la ramasse  et lorsqu’il vient la déposer dans ses mains, Thildou retrouve le sourire et se dépêche de lui renvoyer la balle.

    — Et si on jouait au horse ball s’écrie alors Paco que le ballon démange. On se fait des passes et on va marquer le but comme au basket. D’accord ?

         En quelques minutes, sous l’œil attentif de Diego, la partie s’engage. Les enfants sont aux anges.  Parfois les passes manquent de précision. La balle ne franchit pas souvent le cerceau, mais dans tout le manège résonnent les rires des enfants. Soudain, la voix  grave de Fred retentit …

    —Mais qu’est ce que c’est que ce vacarme ?  hurle t-il pour se faire entendre. Je ne peux même plus travailler !

         Il s’approche. Ses yeux  s’attardent sur chacun des cavaliers.

    —C’est quoi cette  nouvelle manière de  monter ? N’avez-vous jamais appris à  chausser correctement vos étriers ? gronde t-il  avant de  disparaitre vers la sellerie.

     

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  •  

    Chapitre 3 : Changement d’écurie  

     

     

    Paola, cachée dans un box a tout entendu. Elle se sent abandonnée lorsque qu’elle entend la voiture de sa maman disparaître au tournant du chemin. Heureusement Margaux la rejoint, suivie des enfants.

     

    -        Je sais que ce n’est pas facile, dit Margaux, mais ta maman a pensé que c’était le mieux pour toi. Il vaut mieux que tu sois ici quelques temps  avec des copains de ton âge, plutôt que dans  une pension quelconque. Tu verras, tu t’entendras bien avec Alex, Rémy, Thildou, Paco  et les autres cavaliers. Vous ferez du cheval toute la semaine. Je sais que tu es passionnée et que tu montes très bien  par ailleurs.

     

    Paola, retenant à grand peine ses larmes :

    -                 Je ne voulais pas venir. Je voulais rester  chez moi, à Danzac … Avec mon poney…. Nougat…. On préparait  les Championnats de France …... A cause de vous,  tout est fichu….

     

    Emportée par ses émotions, Paola éclate en sanglots.

     

    Les enfants sont abasourdis. Jamais ils n’avaient imaginé de telles circonstances.  Un championnat de France se prépare tout au long de l’année. Au fil de la saison chaque cavalier doit accumuler des points et seuls les meilleurs peuvent se présenter  aux finales qui se déroulent chaque été à Lamotte Beuvron.  

     

    -        C’est vraiment pas de bol !  souffle Paco .

     

     Lui est plutôt fan de basket, mais il comprenait sans souci la détresse de la jeune cavalière.

     

    -        C’est toute mon équipe que je prive de Championnat, tout ça parce que ma mère ne sait jamais ce qu’elle veut ! continue l’adolescente en pleurs. 

     

    Stupéfaite par la tournure des évènement, Margaux  ne peut s’empêcher d’enserrer Paola dans ses bras.  Touchée, la jeune fille se laisse aller contre son épaule.  Son chagrin éclate  de toute part, tant sa déception est lourde à porter.

     

    -        Cette année,  poursuit  la jeune cavalière d’une voix enrouée, on était inscrit en Poney A Elite…. Jamais  mes copains ne pourront  trouver  un autre cavalier.

     

    Ces mots très durs résonnent dans le silence de l’écurie. Pas un cheval ne bouge, comme s’ils étaient tous attentifs au chagrin de la nouvelle venue.

     

    Margaux tente de l’apaiser. Sa main caresse les cheveux courts de Paola. Peu à peu les pleurs  se calment.

     

    -        On, va voir ce que l’on peut faire dit-elle. En attendant, Ta maman t’a laissé ce téléphone. Tu  pourras la joindre dès que tu voudras, dit elle en lui tendant  un magnifique i phone nacré.  

     

    -     Si tu veux, je te montrerai comment il fonctionne, réagit aussitôt Rémi  dont les yeux s’agrandissent d’envie en regardant le  téléphone dernier cri

     

    -        Moi, j’aurais préféré qu’elle ne parte pas, répond tristement Paola… . Mais merci quand même continue t- elle en séchant ses larmes. 

     

    -       En tout cas, moi  je suis contente que tu sois venue à la maison. ajoute Thildou. On va être copines. Viens, je vais te montrer  Elégant, mon poney préféré.

     

    -       C’est ça, allez faire le tour des écuries, dit Margaux en souriant. Je vous appellerai pour le goûter.   

     

    Les enfants entourent chaleureusement Paola. Tous s’engouffrent dans la sellerie.

     

    -         Tu dois être une excellente cavalière dit Alex qui rêvait de participer à ses championnats.  Tu  montes qui ? 

     

    -       Mon poney s’appelle Nougat. C’est  un Shetland de 9 ans. Si tu savais comme il  me manque.  Quand je suis sur lui, on ne fait qu’un. Quand il franchit un obstacle, j’ai l’impression de voler… Je l’avais en demi-pension. Je ne sais même pas qui va le monter maintenant. Qui lui apportera ses carottes, qui le brossera….  Il va se demander pourquoi je l’ai abandonné ainsi….Ses yeux se remplissent à nouveau de larmes.

     

    -         J’ai  une idée, intervient  soudainement Rémi. Sais- tu si ton club est connecté ? est ce qu’ils possèdent un site internet ?   

     

    -         Je ne sais pas, hoquette Paola, mais il y a un blog  sur lequel on peut consulter les horaires des cours et toutes les photos des chevaux…

     

    -       Génial !  s’exclame Rémi qui semble réfléchir à la vitesse 4G.  Si tes copines filmaient Nougat, tu pourrais voir les vidéos  instantanément sur ton I phone…

     

     Paola fronce les sourcils… je n’y avais pas pensé, dit elle d’une voix intéressée…

     

    -                  Et, continue le jeune passionné d’informatique si  ton club  est équipé d’une web cam, je suis sur qu’on pourrait le voir dans son box… On essayera ce soir, tu veux ? 

     

              Paola  reste sans voix.  Pas un instant elle n’avait imaginé une telle possibilité. Ses joues reprennent quelques couleurs.         Les enfants s’arrêtent devant dans le box d’Elégant…

              C’est un magnifique poney français de selle. Ses yeux vifs se concentrent sur la nouvelle cavalière puis reviennent vers Thildou qui tend la main pour le caresser :

     

    -       Le jour où Elégant est arrivé aux Ecuries, j’ai su que je ne pourrai plus me passer de lui.  Il est si gentil, câlin. Il  cherche toujours des bonbons dans ma poche. Il adore qu’on s’occupe de lui. C’est mon poney préféré !

     

    -       C’est comme pour moi réplique Paola ! La première fois où j’ai essayé Nougat, c’était un pur bonheur. Il n’a peur de rien. Il est généreux. Avec lui, je ne saute pas, je vole au dessus des obstacles.

     

    -        Comme j’aurais voulu te voir intervient Alex  qui tourne la tête vers la jeune fille.

     

    Mais brusquement, la porte du fond s’ouvre. Fred  apparait visiblement furieux :

    -        Qu’est ce que c’est que tout ce bruit ? puis regardant Paola :

    -     Ah te voilà ! Pourquoi n’es- tu pas encore en tenue ? Les autres, ne restez pas sans rien faire, Diego vous attend  dans le petit manège !

     

              Et il repart, aussi précipitamment qu’il était arrivé. Les enfants échangent des regards sidérés.

    - N’y prête pas attention reprend Thildou. Il est toujours comme ca. C’est un ours  quand il est en plein travail.

              - Allons rejoindre Diego, dit Rémy en haussant les épaules. Il a promis de nous mettre au horse ball. J’ai hâte de jouer au ballon.

     

    Retrouver les aventures de Paola, Thildou, Rémy, Alex et Paco, cavaliers aux Ecuries du Pato sur :

     

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  • Si le horse ball était une passionIl est des joueuses de horse ball dont on parle peu. Je vous propose de les découvrir à travers cette série d’interview.

     Mon invitée du jour est  la cavalière Perrine COURT que je remercie vivement d’avoir accepté de répondre à mes questions. Perrine  a participé au stage réservé aux moins de 16 ans et qui s’est déroulé à Lamotte Beuvron les 18 et 19 avril 2015.

    Bonjour Perrine, peux-tu décrire ton parcours équestre?

    J'ai commencé a monté à l'âge de 3ans dans le centre équestre de l'Epineau au Blanc où travaille ma mère. A 5ans, j'ai commencé la compétition en saut et en horse Ball. J'ai évolué en moustique, puis poussin, benjamin, minime et je suis maintenant en cadet. L'année dernière, alors que j’étais cadette première année, j'ai eu la chance de participer aux Championnats d'Europe cadets. Quant au saut d'obstacle, j'ai progressé au fil des années et je concours actuellement en grand prix 125-130. Je sors actuellement deux chevaux en saut et je monte un poney, Jr Arandin, en horse Ball avec qui j'ai été élue meilleur couple des Championnats d'Europe.

     

     Quel est le poney qui t'a le plus marqué ? Qu'avait il de spécial? Comment l’avais-tu rencontré ?  Est ce qu’il t’appartenait ? Qu’est il devenu ?

     La ponette qui m'a le plus marquée se nommait Chocolat. Je l'ai montée durant mes années moustique. Elle était déjà âgée de 20 mais c'était une ponette formidable avec une forme incroyable malgré son âge. Elle appartenait à Flavie Bouchenoire qui joue actuellement en amateur élite dans l'équipe du Blanc. C'est cette ponette qui m'a vraiment fait aimer le horse Ball. J'étais jeune mais nous avions une grande complicité, elle m'a donné confiance en moi. J'ai vécu des moments inoubliables sur son dos. C'est sa propriétaire, Flavie qui m'a permis de la rencontrer. Chocolat a profité d'une paisible retraite et a fini ses jours dans un pré.

     

    Quel est ton plus beau souvenir en poney ? 

     Mon plus beau souvenir en poney est bien entendu les Championnats d'Europe à Segovia en Espagne. Ce fut une merveilleuse expérience. J'ai eu beaucoup de plaisir et de fierté à représenter  mon pays. Le niveau de jeu était  très intéressant et je n'oublierai pas la bonne ambiance. De plus, nous avons tissé une complicité vraiment exceptionnelle  avec toute l'équipe.

     

    Qui montes- tu cette saison?

     Cette saison, je monte encore mon poney, Jr Arandin qui m'appartient depuis 1 an et demi.

     

    Quel est le poney ou le cheval  que tu rêverais de monter ?

    Je ne rêve pas de monter un autre poney  même si Jr n'était pas le genre de poney  que je recherchais à l'origine. Mais nous avons tissé un lien unique et j'en suis plus que satisfaite.

     

    Quelle est la plus belle compétition à laquelle tu aies participé ? 

     Bien entendu le Championnat d'Europe.

     

    Quel est ton horse balleur préféré ?

    J'admire beaucoup de horse balleurs et je ne peux me résoudre à n'en citer qu'un.

     

    Comment arrives-tu à lier équitation de haut niveau et école? En quelle classe es–tu ? Allier le Horse Ball et ma scolarité se passe plutôt bien car j'ai conscience des priorités. N'étant qu'en seconde, rattraper mes retards dus aux week -end de horse Ball n'est pas trop difficile. Je suis actuellement en seconde général au lycée Pasteur du Blanc (36).

     

    Aimerais-tu rajouter quelque chose?

    Je trouve votre démarche très intéressante car elle permet de valoriser et faire connaître le horse Ball qui est un sport trop peu connu et malheureusement encore non reçu non par la FEI.

     

    Crédit photo : Olivia Kohler

     

    www.Ecuriesdupato.overblog.com

    www.facebook.com/EcuriesduPato

     

    #ecuries du pato, #perrine court, #horse ball, #flavie bouchenoire, #centre equestre de l’épineau, # Jr Arandin, #pato,

    horse ball passion : Perrine COURT


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  • si le horse ball était une passion : Nathan FABRE

    Publié le 21 avril 2015 par helene33660

    si le horse ball était une passion : Nathan FABRE

    Si le horse ball était une passion, avec Nathan FABRE

    Il est des joueurs et des joueuses de horse ball dont on parle peu. Je vous propose de les découvrir à travers cette série d’interview.

    Aujourd’hui, je remercie vivement Nathan Fabre, qui a accepté de répondre à mes questions. Nathan vient d’être sélectionné en Equipe de France des moins de 21 ans, avec sa jument Elo Lily.


    Bonjour, peux-tu décrire ton parcours équestre?
    J'ai commencé l'équitation et le horse Ball à l'âge de 4ans, au centre équestre de mon père, Frédéric Fabre, à "La Cavale" qui se situe à Saint Victor de Chrétienville (27).
    J'ai fait beaucoup de complet étant plus jeune avant de me consacrer totalement dans le horse Ball, à partir de 2011.
    J’ai commencé le horse Ball en moustique, puis en poussin, benjamin, minime, cadet, junior et je joue maintenant depuis 4ans en amateur élite (3ème catégorie française)

    Quel est le poney qui t'a le plus marqué ? Qu'avait il de spécial? Comment l’avais-tu rencontré ? Est ce qu’il t’appartenait ? Qu’est il devenu ?
    Le poney m'ayant le plus marqué s'appelait Léon, c'est un pur sang arabe.
    Ce qu'il y avait de spécial dans ce poney, c'est le lien qui nous unissait. Nous nous faisions tous deux confiance et formions un vrai couple ce qui nous a permis d'aller au haut niveau dans les catégorie jeunes (2ans en cadet élits avec une place de réserviste en Equipe de France en 2010 puis en 2011, une place de titulaire et de capitaine en Equipe de France lors des Championnat d'Europe à Jaszkowo en Pologne).


    J’ai eu la chance d'avoir ce poney grâce à Jean- François Bourdon (moniteur à Hauteville sur Mer dans la Manche) qui en 2010 a décidé de monter une équipe cadets de haut niveau. Il a appelé mon père, pour que je vienne jouer dans son club et m’a proposé de prendre ce poney qui n'avait encore jamais fait de horse ball.

    Le poney ne m'appartenait pas, je l'avais juste en prêt, aujourd'hui Léon est dans le sud sous les ordres d'une jeunes cadette.

    Quel est ton plus beau souvenir en poney ?

    Mon plus beau souvenir à poney est sans aucun doute, les Championnats d'Europe en Pologne. Porter le maillot de l'Equipe de France, le brassard de capitaine et entendre la marseillaise retentir pour soi, restera sans aucun doute l'un de mes plus beaux souvenirs.

    Qui montes- tu cette saison? Est-ce que le cheval t’appartient ?

    Cette saison je monte ma jument Elo Lily dont je suis le propriétaire depuis 4ans.

    Comment s’est passée la transition poney- cheval ?

    La transition s’est très bien passée, car j'ai eu la chance de tomber sur une jument exceptionnelle qui aime le horse ball presque autant que moi Ahah. Je ne pensais pas retrouver aussi vite une relation fusionnelle après celle que j’ai eu avec mon poney, et pourtant ma jument et moi ne faisons vraiment qu'un. Je lui fais confiance et elle aussi. C'est vraiment super de jouer dans ces conditions.

    Quel est le poney ou le cheval que tu rêverais de monter ?
    Honnêtement, je n'ai pas envie de monter un autre Cheval que ma jument. C'est vraiment une relation particulière que je n'aurais sans doute jamais Avec un autre cheval.

    Quelle est la plus belle compétition à laquelle tu aies participé ?

    La plus belle compétition est bien sur les Championnats d'Europe, pour le cadre, l'ambiance, le niveau de jeu et bien sur la fierté que cela procure.

    Quel est ton horse balleur préféré ? Celui à qui aimerais- tu ressembler…Pourquoi ?

    Si je devais n'en choisir qu'un, je dirais que mon modèle est Benoit Lévêque qui joue à Arles et qui est l'un des meilleurs joueurs au monde depuis plusieurs années. Mais en réalité, je m'inspire de beaucoup de joueurs. Le fait de prendre les points forts de plusieurs joueurs m'aidera, j'espère, à atteindre un jour leur niveau.

    Comment arrives-tu à lier équitation de haut niveau et école? En quelle classe es–tu ?

    Je viens de terminer ma deuxième année de DUT techniques de commercialisation à l'IUT de Lisieux.
    J'arrive à associer études et horse ball à un haut niveau, grâce à mes profs qui comprennent l'importance que ce sport a pour moi. Ils ne me mettent pas de bâtons dans les roues lorsque je dois louper un vendredi ou même un jeudi. A moi ensuite de rattraper mes cours pour ne pas être en retard, c'est le deal.

    Aimerais-tu rajouter quelque chose?

    Si j’avais quelque chose à rajouter, je dirais que le horse ball est un sport qui mérite d'être connu et que plusieurs personnes comme vous avec votre roman et vos interview, font de leur mieux pour y contribuer. Je rajouterais pour les jeunes horse-balleurs qui liront peut être cette interview, que le horse ball est avant tout un sport équestre et que l'équitation classique joue un rôle primordial pour arriver au haut niveau. Il ne faut donc pas le négliger et qu'ils se fassent plaisir à jouer et à monter à cheval !

    Merci beaucoup Nathan pour ta disponibilité. Que le horse ball continue à te faire rêver…

    www.ecuriesdupato.over-blog.com

    https://www.facebook.com/LesEcuriesduPato

    #horseball, #nathanfabre,#equipedefrance,#elolilly, #pato, #ecuriesdupato,


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